La situation des femmes ne cesse de s’aggraver à la prison civile de Jacmel à cause du dysfonctionnement de l’appareil judiciaire dans cette juridiction.
Elles sont huit (08) femmes sur vingt-sept (27) détenues à la prison civile qui sont tombées malades à cause de la mauvaise qualité de l’eau qu’elles utilisent dans leurs cellules, selon un constat effectué par les responsables de l’organisation féministe « Fanm Deside », en visite dans cet espace carcéral.
Cette visite est l’une parmi les différentes activités que réalise la structure féministe pendant un mois, soit du 4 mars au 3 avril 2022, en vue de marquer la journée internationale des droits de la femme.
Des suivis, grâce aux accompagnements de « Fanm Deside », seront effectués afin de permettre à ces détenues de consulter un Obstétricien-gynécologue, selon les déclarations du substitut commissaire du gouvernement de Jacmel, Me Tatiana Bernadelle.
« Si la date du 8 mars est considérée parfois comme une journée de délivrance pour certaines d’entre elles à la prison avec l’espoir de recouvrer leur liberté, malheureusement cette année, à cause des troubles judiciaires orchestrés par le barreau pour combattre la corruption qui gangrène l’appareil, et malgré nos démarches, il n’y a pas de juge pour statuer sur les dossiers de ces détenues », se plaint-elle.
Rassemblements, campagnes de sensibilisation avec d’autres organisations de femmes, visites des détenues à la prison civile de Jacmel, conférences-débats à l’occasion du 8 mars, entre autres, sont des activités organisées par »Fanm Deside » pour marquer la journée internationale des droits de la femme.
» Fanm yo ap kontinye reklame respè dwa yo pou asire yon bon demen « , c’est ce thème que l’organisation féministe Fanm Deside avait choisi pour célébrer la journée internationale des droits de la femme.
Elle a profité de l’occasion pour rencontrer plus d’une centaine de femmes venant de divers horizons avec un panel de femmes avocates composé de Me Tatiana Bernadelle, substitut commissaire au parquet de Jacmel, de la Notaire Marie Carmelle Beaulieu, de Me Stanglina Jean-Pierre, avocate du barreau de Jacmel.
Discussion about this post