Nommé par arrêté présidentiel le 15 novembre 2020, Léon Charles a été installé par l’ancien Premier ministre Joseph Jouthe 24 heures après. C’était un come back, 16 ans plus tard pour le DG, à la tête de la PNH. Déception, illusion et échec, Léon Charles n’a jamais été à la hauteur de sa tâche. Jamais, un Directeur général de la PNH n’a été aussi décrié.
La remontée spectaculaire de l’insécurité dans le pays, l’exaction des bandits armés en plein jour, des rapts en série. La police nationale n’a toujours pas les meilleures stratégies pour mettre hors état de nuire ces malfrats. L’échec des opérations policières ou la complicité de certains agents de la PNH renforcent la méfiance de la population à l’égard d’une institution dont sa mission est de protéger et servir.
Deuxième mandat, deuxième bilan catastrophique. On se rappelle de l’évasion survenue à la prison civile de La Croix des Bouquets. Cette mutinerie en date du 5 février 2021 qui a provoqué des morts et des blessés.
On se souvient également de l’opération bâclée à Village de Dieu le 12 Mars dernier ayant coûté la vie à 5 policiers dont les corps sont gardés par le camp ennemi.
Des massacres à Bel-Air, à Cité Soleil ou à La Salline, les victimes pleurent toutes les larmes de leurs corps, mais le DG peine à constater son échec.
A Martissant, les riverains prennent leurs jambes à cous, fuyant la violence. Des passants et des policiers tués.
L’autre preuve de l’échec de Léon Charles est certainement l’assassinat de Jovenel Moïse, le 7 juillet dernier.
Au lieu de partir en guerre contre les criminels qui terrorisent la population, Léon Charles politise l’institution policière et n’a mieux à garantir que des conférences de presse pour des promesses non tenues.
A rappeler l’actuel DG de la PNH était conseillé à l’ambassade d’Haïti à Washington. Avant d’être nommé par Jovenel Moise, il était ambassadeur d’Haïti à l’OEA.
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