Depuis le lancement du mouvement populaire « Bwa Kale », le 24 avril 2023, au moins 160 présumés bandits ont été pourchassés, lynchés et brulés vifs dans tout le pays. C’est ce qu’a fait savoir le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH), soulignant également le binôme POLICE-POPULATION auquel ce mouvement a donné lieu.
Dans un rapport publié ce vendredi 26 mai 2023, le CARDH a ainsi détaillé le nombre de malfrats abattus : 134 dans le département de l’Ouest, 83.75 % ; cinq (5) dans le département du Centre, 3.12 % ; neuf (9) dans l’Artibonite, 5.62 % ; un (1) dans le Sud, 0.62% ; un (1) dans le Sud Est, 0.62% ; neuf (9) dans la Grand’Anse, 5.62 ; un (1) dans le Nord, 0.62.
« C’est une réaction populaire (droit naturel et conventionnel à la légitime défense) face à la cruauté extrême des gangs, car les forces de l’ordre sont impuissantes, l’État est incapable d’user de son monopole de (la) violence légitime et l’international « tourne en rond » et s’enlise dans la rhétorique promesses…. », explique le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme.
De plus, une réduction drastique des enlèvements du 24 avril au 24 mai 2023 (presque pas d’enlèvements signalés) et des autres manifestations de la violence des gangs (tueries, viols…), selon l’organisme dont Maître Gédéon Jean est le Directeur exécutif qui explique ce fait par le réveil citoyen.
« 43 assassinats contre 146 pour le mois d’avril (du 1er au 23) et 86 pour le mois de mars, baisses de 70.55% et 50.58 % », note le CARDH qui insiste sur la nécessité pour la population de continuer à soutenir les forces de l’ordre dans la lutte visant à mettre les bandits hors d’état de nuire.
Dans le département de l’Artibonite, ce vendredi, plusieurs individus présentés comme des membres de gang ont été abattus par la population.
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