La transition politique, censée remettre Haïti sur la voie de la stabilité, semble avoir dévié de sa mission. Elle sert avant tout le secteur privé et, de façon alarmante, les gangs qui paralysent le pays.
L’arrivée de Laurent Saint-Cyr à la présidence du CPT renforce la crainte d’une mainmise du secteur privé sur l’État.
Au lieu de favoriser une économie ouverte et équitable, les décisions actuelles consolident les monopoles et aggravent les inégalités.
Dans l’ombre, un dangereux équilibre s’installe : des acteurs économiques tirent profit tandis que les gangs rançonnent le transport et le commerce, laissant planer le soupçon d’une complicité tacite.
Pendant que certains politiciens trouvent avantage à ce désordre, la population demeure la grande sacrifiée, prise en étau entre prédateurs financiers, groupes armés et un pouvoir absent.
Rompre ce cycle est devenu une urgence nationale. Seule l’union des forces vives pourra replacer l’intérêt collectif et l’État de droit au centre de la transition.
🤝 Soutenez Hebdo24 !
Chaque don, petit ou grand, nous permet de rester libres, indépendants
et de continuer à vous offrir une information fiable.
Ensemble, faisons la différence.
Merci pour votre soutien !
📲 Ne ratez rien avec Hebdo24
Recevez directement nos dernières nouvelles
sur votre téléphone via notre chaîne WhatsApp officielle.
Rejoindre la chaîne WhatsApp Hebdo24
Discussion about this post