Un mois s’est écoulé depuis que Laurent Saint-Cyr, représentant du secteur privé,
a pris la présidence tournante du Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
Pourtant, aucune initiative marquante n’est venue signaler un tournant dans la gouvernance
d’un pays toujours enlisé dans l’instabilité et l’insécurité.
Les Ministres et les Directeurs généraux incompétents et improductifs
sont restés accrochés à leur poste.
Un signe qui traduit clairement une absence de leadership du côté de l’ancien membre du
Haut Conseil de la Transition (HCT).
Un mois sans réformes
Sur le plan administratif, aucune réforme notable n’a été annoncée.
Les promesses de rationalisation, de transparence ou de relance des institutions
demeurent à l’état de discours.
Du côté sécuritaire, c’est le statu quo :
les gangs continuent de semer la terreur,
les axes routiers stratégiques restent sous contrôle armé,
et les opérations policières se font rares ou peu efficaces.
Un Conseil présidentiel en pilotage automatique
Le Conseil présidentiel semble fonctionner en mode pilotage automatique,
alors que la population attend des décisions fortes pour sortir de l’impasse.
Certains observateurs parlent déjà d’un mois sans impact réel,
où les jeux politiques internes ont pris le pas sur les urgences nationales.
Un échec annoncé
Tout compte fait, la présidence de Laurent Saint-Cyr
à la tête du CPT ne sera pas plus bénéfique pour le pays.
En somme, elle sera, de toute évidence, ce qu’était la présidence de son prédécesseur
Fritz Alphonse Jean :
un échec absolu.
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