Au moins trois policiers tués dans l’Artibonite, les gangs imposent leur loi, le CPT et le Gouvernement aux abonnés absents

L’insécurité continue de gangrener l’Artibonite. Ce mardi 22 juillet 2025, trois agents de l’Unité départementale de maintien de l’ordre (UDMO) ont été tués dans une embuscade tendue par des gangs armés à Liancourt. Lourdement attaqués, les policiers sont restés piégés pendant plusieurs heures sans recevoir de renfort. Un blindé de la PNH a également été incendié durant l’assaut.

Alors que la cité de l’Indépendance sombre un peu plus dans la terreur, les autorités au sein du Conseil présidentiel de transition et à la Primature semblent absorbées par des luttes internes, bien loin des préoccupations sécuritaires de la population.

Ce drame tragique soulève une fois de plus la question de la coordination, de la capacité d’intervention et de la volonté réelle de l’État de reprendre le contrôle du territoire.

Jusqu’à présent, aucun communiqué officiel du haut commandement de la Police nationale d’Haïti (PNH) n’a été publié. Silence lourd face à un carnage qui devient trop fréquent.

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