Depuis son arrivée à la Primature, Alix Didier Fils-Aimé peine à convaincre. Alors que l’insécurité gangrène le pays, son gouvernement n’a présenté ni vision claire, ni plan cohérent pour freiner la montée en puissance des groupes armés. Pourtant, à quelques mois de l’échéance du 7 février 2026, date symbolique marquant la fin des mandats de transition, le Premier ministre affiche une volonté de rester en poste.
Sous son administration, les gangs n’ont cessé de se renforcer. De nouvelles zones sont tombées sous leur contrôle, y compris dans des régions autrefois jugées stratégiques. Les citoyens, abandonnés, fuient les violences, pendant que l’État se montre incapable de garantir un minimum de sécurité.
Malgré la présence de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS), aucune opération d’envergure n’a été pilotée par la Primature pour soutenir la Police nationale d’Haïti (PNH). L’exécutif semble paralysé, voire absent, face à une crise pourtant existentielle.
Loin de tracer la voie vers des élections crédibles, le gouvernement Fils-Aimé s’enlise dans l’improvisation. Ni calendrier électoral, ni réforme institutionnelle, ni initiative politique majeure n’ont émergé. La gouvernance se réduit à des promesses creuses et à une communication confuse.
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