L’ancien ministre des Travaux Publics, Transports et Communications, Joacéus Nader, est au cœur d’un scandale d’État selon les dernières révélations de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).
Dans un rapport accablant lié à l’enquête sur l’affaire Magalie Habitant, Nader est désigné comme un acteur central du réseau criminel Viv Ansanm, réputé pour ses activités violentes et ses connexions avec des figures du grand banditisme.
Le document, consulté par le journal, établit un lien direct entre Joacéus Nader et Ezequiel Alexandre, alias “Ze An”, un criminel notoire récemment évadé de prison.
Ze An est considéré comme un membre influent de Viv Ansanm, groupe armé soupçonné de trafic d’armes, de kidnappings et d’autres exactions à grande échelle.
Les enquêteurs vont plus loin : ils affirment que c’est Nader lui-même qui a présenté Ze An à Magalie Habitant dans le cadre d’une opération d’échange d’otages contre rançon.
Alors que Viv Ansanm pourrait prochainement être désigné organisation terroriste internationale, ce lien entre l’ancien ministre et le groupe armé soulève des questions alarmantes sur la porosité entre pouvoir politique et réseaux criminels en Haïti.
Face à la gravité des faits évoqués, l’absence de réaction du parquet interpelle.
Aucune convocation officielle n’a été adressée à Joacéus Nader à ce jour, alimentant les soupçons d’impunité et de complicité au sein des institutions judiciaires.
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