La délivrance de permis de voyage pour les bénéficiaires de la libération conditionnelle humanitaire, suspendue le 2 août 2024 en raison d’un rapport interne révélant des niveaux importants de fraude, pourrait bientôt être réactivée, a rapporté mercredi NBC News.
« Il pourrait être relancé par l’administration Biden dès cette semaine, bien que des milliers de demandes suspectes doivent encore être examinées », ont déclaré deux sources à NBC News.
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La source a ajouté que l’administration est impatiente de reprendre le programme dès que possible parce que les autorités sont conscientes que la libération conditionnelle « dissuadait les migrants de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela de traverser illégalement la frontière », et elles craignent une reprise des passages illégaux de la frontière.
Des sources familières avec l’examen de près de 101 000 demandes de parrainage ont déclaré que les employés de la Direction de la détection des fraudes et de la sécurité nationale de l’USCIS avaient examiné plus des deux tiers des demandes suspectes la semaine dernière.
Il leur en restait environ 30 000 à examiner, mais la source a ajouté qu’ils pourraient ne pas terminer avant que le programme ne soit rétabli, dont la reprise, selon des sources, serait imminente. Jusqu’à présent, six demandes de parrainage ont été soumises au siège des enquêtes de sécurité nationale, une division de l’Immigration and Customs Enforcement chargée par un accord entre l’USCIS et l’ICE d’enquêter sur une fraude criminelle potentielle à l’immigration, ont déclaré des sources proches de l’examen, sans fournir plus de détails sur cette demi-douzaine de cas.
Un responsable du gouvernement américain a déclaré au réseau américain mentionné que lorsque le programme reprendra, les demandes de parrainage seront examinées manuellement en petits lots, avec des procédures de sélection améliorées. Désormais, tout sponsor soupçonné d’être impliqué dans une fraude sera immédiatement renvoyé pour une enquête plus approfondie.
Plus de 2,6 millions de migrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela ont demandé à entrer dans le cadre du programme.
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