Lors d’une rencontre qui s’est tenue dans la résidence privée du conseiller présidentiel Louis Gérald Gilles, le responsable du parti EDE, Claude Joseph, et le Premier ministre Garry Conille ont eu une altercation verbale enflammée.
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Échanges de propos orduriers. Injures réciproques. Le Premier ministre en fonction et l’ancien Premier ministre se sont traités de tous les noms d’oiseaux, et ont même failli se battre.
« L’accord du 21 décembre était représenté par Kénol Mathieu et le conseiller Louis Gérald Gilles; Claude Joseph et le conseiller Smith Augustin représentaient le secteur EDE-RED et Compromis; Jean-Charles Moïse et le conseiller Emmanuel Vertilaire pour le secteur de Pitit Dessalines », peut-on lire dans les colonnes du journal Le Nouvelliste, citant un des participants à cette réunion.
« Tout est parti en vrille quand Claude Joseph a exprimé ses désaccords et frustrations mal perçus par le Premier ministre. Le ton est vite monté entre les deux hommes… »
L’altercation entre Garry Conille et Claude Joseph était simplement verbale, selon notre source, regrettant les échanges de gros mots entre les deux hommes. Des mots que le journal se garde de reproduire. Des mots qui ne font pas honneur aux mères des deux hommes.
« Sur un ton très élevé, Claude Joseph a déclaré à Garry Conille qu’il était arrivé Premier ministre à la faveur des acteurs politiques comme lui. Il lui a aussi fait savoir que son comportement pouvait lui coûter son poste de chef de gouvernement. Claude Joseph lui a dit ‘’ m ap FOUT voye w ale’’. Des déclarations que Garry Conille n’a pas appréciées. Il a répliqué avec des mots pas gentils », selon le vieux quotidien.
Les contacts du journal rapportent que le Premier ministre aurait dit à Claude Joseph que : « Si nou kapab, voye moun rantre nan Primati vi n pran m, si nou kapab… Il a aussi dit que personne ne peut l’intimider et qu’il n’acceptera de pressions venant de quiconque. »
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