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Ce jeudi 7 août 2025 marque la fin de la présidence de Fritz Alphonse Jean au sein du Conseil présidentiel de transition (CPT). Il sera remplacé par Laurent Saint-Cyr, représentant du secteur privé.

Durant son passage à la tête du CPT, peu de résultats concrets ont été enregistrés, notamment dans le domaine de la sécurité, alors que le pays continue d’être ravagé par les gangs armés. Le fameux « budget de guerre » promis contre l’insécurité n’a jamais dépassé le stade de l’annonce.

Critiqué pour son manque d’impact, Fritz Alphonse Jean laisse derrière lui une transition fragilisée, avec un exécutif impuissant à répondre aux attentes d’une population épuisée.

Son départ ouvre une nouvelle page, sans garanties que la suivante sera meilleure.

En désaccord profond avec le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le représentant de l’Accord du 30 août au sein du CPT a été une déception pour ceux qui croyaient dans sa politique de « transition de rupture », longtemps prônée dans les médias.

Tout compte fait, Fritz Alphonse Jean symbolise à lui seul l’échec de la classe politique traditionnelle.