La récente déclaration de la ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Kathia Verdier, affirmant que les grandes questions migratoires — notamment le sort des Haïtiens aux États-Unis — ne relèveraient pas de son ministère, laisse perplexe.
Comment peut-on diriger une institution tout en minimisant l’un de ses mandats essentiels : défendre et représenter la diaspora ? Cette prise de distance révèle moins une simple incompréhension qu’un manque évident de vision stratégique.
La ministre donne l’image d’une responsable essentiellement engagée dans des activités protocolaires, multipliant déplacements et séances photo, sans pour autant impulser de véritables politiques publiques.
L’épisode de la conférence conjointe avec la DCPJ concernant les certificats de police pour la diaspora en est une illustration frappante : annonces ambitieuses, promesses de modernisation… puis silence. Aucune plateforme, aucun calendrier, aucun suivi.
À force d’éviter les dossiers cruciaux, le MHAVE semble se vider de sa raison d’être, au détriment des Haïtiens vivant à l’étranger, qui attendent des actions concrètes plutôt que des déclarations sans lendemain.
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