À peine installé aux commandes, l’agenda de Laurent Saint-Cyr ressemble déjà à un champ de ruines.
Ce chaos administratif n’est pas qu’un simple tâtonnement de prise de fonction ; c’est le symptôme d’une paralysie bien plus profonde.
Le défi de Saint-Cyr est titanesque : maintenir l’équilibre précaire entre les factions rivales du CPT et ses propres appuis dans le secteur privé.
Le spectre de Fritz Jean, neutralisé par le groupe des trois, plane comme un rappel sinistre de la fragilité du CPT.
La récente initiative de Saint-Cyr de rencontrer d’anciens présidents, peut-être motivée par une recherche de légitimité, a paradoxalement fragilisé sa position.
Cette ouverture a été perçue comme une brèche dans la forteresse de son propre clan, déjà miné par des querelles intestines.
En cherchant à élargir sa base, Saint-Cyr risque d’avoir semé les graines de la discorde, donnant des arguments à ceux qui l’accusent de dilution.
Dans cette danse périlleuse, le plus grand risque est de tout perdre sur l’autel des calculs politiques.
Le pays a besoin de stabilité politique et de décisions courageuses pour relancer une économie à genoux. Pourtant, Saint-Cyr semble déjà enlisé dans les marécages des rivalités partisanes, incapable de lancer les réformes structurelles promises.
Si Saint-Cyr ne trouve pas rapidement le juste milieu – une direction ferme, un cap clair et une capacité à unifier au-delà des clivages –, il ne fera pas que tomber. Il précipitera l’ensemble du CPT et de son clan dans une défaite politique.
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