Alors qu’Haïti traverse l’une des pires crises de son histoire, le président du Conseil présidentiel de transition, Laurent Saint-Cyr, multiplie les déplacements à l’étranger. Sa dernière escale : le Japon, où il a participé à l’Exposition universelle d’Osaka, entouré d’une délégation jugée pléthorique. Officiellement, il s’agit de « repositionner Haïti sur la scène internationale ». Officieusement, peu de résultats tangibles sont visibles sur le terrain.
Le coût de ces missions diplomatiques, supporté par les finances publiques, suscite l’indignation. Pendant que le pays sombre dans l’insécurité, la faim et la déscolarisation, des millions de gourdes sont engloutis dans des voyages dont l’impact réel reste à prouver. Aucun nouveau partenariat significatif, aucun programme d’aide directe, aucun résultat mesurable : juste des discours, des photos et des promesses lointaines.
Au lieu d’être présent à l’ouverture de l’année judiciaire ou de répondre aux urgences internes, le chef de la transition semble privilégier les salons diplomatiques. Cette diplomatie de façade contraste avec le vide politique, institutionnel et sécuritaire laissé derrière lui.
Soutenez Hebdo24 : pour une information libre et fiable.
Faire un don📲 Ne ratez rien avec Hebdo24
Recevez directement nos dernières nouvelles
sur votre téléphone via notre chaîne WhatsApp officielle.
Rejoindre la chaîne WhatsApp Hebdo24