Dans une déclaration empreinte d’urgence, le président kényan a annoncé que la
Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS), dirigée par son pays,
ne s’éternisera pas en Haïti.
« Le temps presse », a-t-il affirmé, appelant l’ONU à prendre le relais de manière rapide
et organisée pour éviter un vide sécuritaire aux conséquences potentiellement désastreuses.
Un retrait amer
Ce retrait annoncé intervient alors que la mission, déployée depuis plusieurs mois pour tenter de
stabiliser Port-au-Prince et ses environs,
peine à produire des résultats tangibles.
Les violences armées persistent,
les gangs contrôlent encore des portions entières du territoire,
et la population, prise en étau, continue de fuir, de pleurer et de survivre.
Le président kényan n’a pas caché sa frustration.
Il a exhorté la communauté internationale à fournir un soutien
« plus ferme, mieux coordonné et surtout plus concret ».
Car malgré l’engagement initial, peu d’actions concrètes ont suivi les annonces faites dans les grandes capitales.
Un bilan d’échec
Le bilan de la MSS est amer :
des pertes humaines,
un terrain toujours sous tension,
et une confiance populaire quasi inexistante.
« Quelle honte, quelle tristesse, quelle misère pour Haïti »,
a lâché un citoyen dans les rues de Port-au-Prince à l’écoute de la nouvelle.
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