En juin 2025, la République dominicaine a arrêté 15 557 Haïtiens, poursuivant sa politique de massives expulsions (180 000 personnes en 2024).
Cette approche, dénoncée comme discriminatoire et illégale par les ONG, est justifiée par Saint-Domingue au nom de la souveraineté nationale.
Le silence assourdissant de la diplomatie haïtienne face à ces violations constitue une abdication criante de responsabilité.
Trois raisons l’expliquent : L’impuissance institutionnelle d’un État déliquescent ; la dépendance économique envers son voisin, source d’une paralysie stratégique ; l’abandon cynique des migrants les plus pauvres par des élites déconnectées.
Ce mutisme équivaut à une complicité dans les violations des droits humains et l’humiliation subie par des milliers de citoyens haïtiens.
Protéger ses ressortissants est un devoir élémentaire de tout État. Port-au-Prince doit rompre ce silence funèbre pour exiger le respect du droit international.
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