Le pays voisin privilégie une diplomatie pragmatique, tandis que notre diplomatie, sous la direction de Jean Harvel Jean-Baptiste, se limite à des choix aléatoires. La diplomatie haïtienne est en péril.
La récente visite de Marco Rubio en République Dominicaine a mis en lumière les failles de la diplomatie haïtienne, dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Harvel Jean-Baptiste.
Le fait qu’Haïti n’ait pas figuré sur l’agenda de Rubio soulève des questions sur l’efficacité de notre diplomatie. Alors que cette dernière peine à faire entendre sa voix, les déclarations de Rubio, formulées sans consultation des autorités haïtiennes, sont perçues comme une humiliation.
Malgré ses nombreux déplacements, le ministre Jean-Baptiste n’a pas réussi à produire des résultats concrets, comme en témoignent ses récents voyages en Amérique du Nord, en Asie, en Afrique et en Europe, qui ont été critiqués pour leur absence d’impact.
De plus, la diplomatie haïtienne est aggravée par diverses nominations controversées et un manque de compétence, ce qui souligne un désordre systémique.
D’un autre côté, les dépenses ostentatoires de la diplomatie haïtienne sont de plus en plus mal vues par une population en difficulté.
Notre système diplomatique est donc à (re)penser !
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