Les récentes félicitations américaines au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) haïtien pour son « rejet de la corruption » sonnent particulièrement faux, tout comme ce soutien affiché au gouvernement d’Alix Didier Fils Aimé.
La réalité est accablante : Port-au-Prince est sous la coupe des gangs, qui contrôlent près de 90% de la capitale, terrorisant la population, provoquant le déplacement de dizaines de milliers de personnes et réduisant l’appareil policier à l’impuissance.
Dans ce chaos, la faim extrême ronge des millions d’Haïtiens tandis que l’économie est paralysée.
Face à cette situation, le CPT, miné par le manque de cohésion et d’autorité, et le gouvernement se révèlent incapables de restaurer les institutions étatiques ou d’envisager la tenue d’élections.
Dans ce contexte, un soutien aveuglément maintenu à des structures aussi inefficaces, alors que le pays sombre davantage dans l’abîme, relève de la cruelle ironie.
En persistant dans cette voie, les États-Unis et la communauté internationale ne font qu’éroder leur crédibilité.
Il est urgent d’opter pour un soutien strictement conditionné :
- Exiger des résultats immédiats en matière de sécurité (reprise effective de territoires aux gangs).
- Garantir un accès humanitaire pleinement effectif.
- Déployer de façon robuste et encadrée la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MSS).
- Adopter immédiatement une feuille de route claire et contraignante pour rétablir des institutions fonctionnelles et organiser des élections.
Place aux actes ! Exigeons des actions concrètes et mesurables, maintenant !
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