Le compte à rebours est lancé.
Il ne reste que cinq mois au Conseil présidentiel de transition (CPT),
présidé par Laurent Saint-Cyr,
et au gouvernement conduit par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé
pour accomplir ce que beaucoup considèrent déjà comme une mission impossible :
organiser un référendum constitutionnel, puis des élections générales,
conformément à l’accord du 3 avril 2024.
Un objectif irréaliste ?
Dans un contexte de crise sécuritaire aiguë,
d’instabilité politique chronique et d’une défiance populaire généralisée,
ce double objectif apparaît de plus en plus irréaliste.
L’État peine à contrôler une partie significative du territoire.
Les institutions électorales restent dysfonctionnelles.
Et aucun consensus politique fort ne semble émerger autour des modalités du processus électoral.
Entre inquiétude et scepticisme
Sur le terrain, la population manifeste plus d’inquiétude que d’enthousiasme.
Le spectre d’échéances bâclées ou purement symboliques plane.
Chaque jour qui passe sans avancée concrète alimente le scepticisme sur la capacité réelle du CPT à remplir son mandat.
La transition piégée ?
À ce rythme, Laurent Saint-Cyr et Alix Didier Fils-Aimé
risquent fort d’ajouter leur nom à la longue liste de dirigeants de transition
ayant promis le changement sans jamais pouvoir, ni vouloir le réaliser.
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