Pour la journée mondiale de la femme, le Service Jésuites aux Migrants (SJM) (SJM) fait appel à une attention particulière sur la situation des migrantes haïtienne ayant vécu l’enfer en voulant échapper à la crise qui sévit le pays.
Dans une note de presse publiée ce 7 mars 2022, le service Jésuites aux Migrants exprime ses considérations pour les idées prioritaires de l’Onufemmes pour la commémoration du 8 mars en Haïti et sollicite toutefois un regard particulier sur le sort des migrantes haïtiennes.
«…animée par la légitime envie de vivre, certaines sont amenées à tout risquer, jusqu’à leur vie sur les lignes de passage entre Haïti et la République Dominicaine, sur des embarcations de fortune, dans les dangereuses forêts de l’Amérique centrale, jusque dans les eaux de Rio Grande entre le Mexique et leTexas (Etats-Unis), entre autres. », déplore le SJM dans cette note.
De nombreuses femmes haïtiennes en situation migratoire irrégulière en République dominicaine et à la frontière américano-mexicaine (Tapachula) ont subi des violences physiques et morales au cours de l’année précédente, d’après les rapports du Groupe d’Appui aux Rapatries et Réfugiées (GARR) et la Solidarité Jésuite Haïtienne (SJM).
Selon le SJM, la date du 8 mars devrait être également une occasion pour passer en revue les acquis de la lutte pour le bien-être des femmes haïtiennes, en considérant les défis à relever.
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