Le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) demande la démission du Ministre de l’intérieur et des Collectivités Territoriales, également Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, « pour son éventuelle implication dans l’enlèvement du pasteur Jean F. Michel. Ce qui facilitera la tâche à la DCPJ en vue de l’interroger », peut-on lire dans un tweet de Radio Télé Métronome.
Apres avoir dénoncé, mardi, les liens existant entre le Ministre a.i de la Justice et les gangs armés de la capitale, Pierre Espérance réclame la démission de ce dernier qui devrait se mettre à disposition de la justice en ce qui concerne le dossier des gangs. Interrogé sur l’enlèvement des 16 missionnaires Américains et d’un Canadien, le défenseur des droits humains a affirmé qu’il est en contact avec des proches des victimes et avec des autorités policières impliquées dans la gestion du dossier.
Le directeur exécutif du RNDDH a laissé entendre que l’actuel ministre de la justice peut faciliter la libération des otages parce qu’il a le contrôle des groupes armés, pour avoir déclaré au Wall Street journal être en négociation avec les gangs armés de la Croix-des-Bouquets.
Le numéro un du RNDDH a poursuivi en disant que cette situation crée des frustrations au sein de la Police Nationale d’Haïti. « Le ministre de la justice, qui en est même temps ministre de l’intérieur depuis un certain temps, est en contact avec presque tous les gangs dans la région métropolitaine. « Liszt Quitel est un pion de Michel Martelly et de Moïse Jean-Charles ». C’est sûr qu’il négocie la libération des 17 étrangers. Il connaît les gangs, il est en contact avec eux, c’est presque chaque jour qu’il envoie de l’argent aux gangs », a fait savoir Pierre Espérance.
Il a dit par ailleurs déplorer le fait que “des journalistes dans certains médias de la capitale applaudissent le kidnapping des 17 étrangers par le gang des 400 Marozo.” Il a également dénoncé haut et fort les déclarations de Liszt Quitel, auprès des journalistes étrangers au sujet de la séquestration et des négociations pour obtenir la libération des victimes.
Pour rappel, Le ministre de la Justice et de l’intérieur Haïtien, Liszt Quitel, a déclaré au Wall Street Journal que « le FBI et la PNH sont en contact avec le gang des 400 Mawozo », indiquant que les missionnaires sont séquestrés dans une maison protégée et les négociations peuvent durer plusieurs semaines ».
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