Seize mois après sa mise en place, le Conseil présidentiel de transition (CPT) continue de susciter colère et déception. Pour de nombreux citoyens et observateurs, cette instance censée ramener l’ordre constitutionnel s’est transformée en symbole d’inefficacité, d’improvisation et de paralysie politique. Au cœur des critiques : Laurent Saint-Cyr, le coordonnateur du Conseil, dont la gestion est perçue comme « floue » et « déconnectée des urgences du pays ».
Face à une insécurité galopante, un appareil judiciaire dysfonctionnel et une économie asphyxiée, le CPT semble impuissant. Aucune réforme notable, aucune action d’envergure, aucun signal fort. Les décisions tardent, les rivalités internes minent la cohésion, et la communication reste brouillonne.
Pire encore, certains choix politiques sont jugés irresponsables. Le récent déplacement de Laurent Saint-Cyr au Japon, en pleine ouverture de l’année judiciaire et alors que Port-au-Prince vit sous la menace constante des gangs, a choqué plus d’un. Ce voyage, vu comme un caprice diplomatique, illustre selon ses détracteurs la déconnexion d’un leadership en perte de repères.
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