Alors que la crise institutionnelle s’enlise et que les caisses de l’État se vident, la question des fonds dépensés pour les référendums constitutionnels jamais réalisés revient sur le devant de la scène. Deux anciens responsables sont au cœur de la controverse : Mathias Pierre, ex-ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des questions électorales, et Enex Jean-Charles, ancien Premier ministre sous Jocelerme Privert, devenu président du comité de pilotage en charge de la conférence nationale.
Des millions de gourdes ont été débloqués pour des processus référendaires successivement reportés, puis annulés, sans que le peuple haïtien n’ait jamais été véritablement consulté. Entre campagnes de communication, consultations techniques et mises en place d’appareils logistiques, les dépenses ont été nombreuses, mais les résultats absents. Aujourd’hui, alors que le pays traverse une crise socioéconomique aiguë, la société civile exige des comptes. Pourquoi autant d’argent a-t-il été mobilisé pour un processus voué à l’échec ? Quels mécanismes de reddition de comptes ont été activés ? Et surtout : où sont passés les fonds ?
Dans un pays rongé par la corruption et l’opacité, la redevabilité ne peut plus être facultative. Les noms de Mathias Pierre et Enex Jean-Charles, associés à ces projets avortés, sont désormais liés à une exigence grandissante : celle de répondre devant la nation.
Soutenez Hebdo24 : pour une information libre et fiable.
Faire un don📲 Ne ratez rien avec Hebdo24
Recevez directement nos dernières nouvelles
sur votre téléphone via notre chaîne WhatsApp officielle.
Rejoindre la chaîne WhatsApp Hebdo24