Alors que la commune de Cabaret a été une nouvelle fois le théâtre
d’un massacre d’une brutalité extrême, le
Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’est limité à publier
un communiqué exprimant sa « profonde indignation »…
sans qu’aucune action concrète n’ait été observée sur le terrain.
Un massacre d’une rare violence
Au cours de la semaine écoulée, plus d’une quarantaine de citoyens
ont été exécutés à Labodrie, première section communale de Cabaret,
par des hommes lourdement armés de la coalition criminelle « Viv Ansanm ».
Plutôt que de riposter ou d’envoyer un message fort,
le CPT se limite à des condamnations verbales.
Un communiqué sans effet
Dans sa note, le Conseil dénonce des actes « barbares » et « révoltants »,
adresse ses condoléances aux familles endeuillées et exprime sa
solidarité avec les victimes, dont plusieurs ont vu leurs
maisons incendiées et leurs moyens de subsistance détruits.
Le CPT affirme avoir donné « des instructions claires » à la
Police nationale pour sécuriser la zone et traquer les auteurs du massacre.
Or, aucune opération significative n’a été signalée dans la commune.
Sur le terrain, l’angoisse et la colère grandissent, tandis que les gangs continuent d’agir en toute impunité.
Des mots, pas des actes
Cet énième communiqué, jugé par beaucoup comme un
exercice de style déconnecté de la réalité,
met une fois de plus en lumière l’incapacité des autorités de transition
à répondre efficacement à la terreur.
La population attend des actes, pas des mots.
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