Vladimir Paraison, fraîchement nommé à la tête de la Police nationale d’Haïti (PNH), a reçu ce lundi 11 août 2025 la visite de l’ambassadeur canadien André François Giroux au siège de la police, à Clercine.
Un signal diplomatique fort
Officiellement qualifiée de « visite de courtoisie », cette rencontre dépasse largement le protocole. Dans le langage subtil des relations internationales, ce geste est hautement symbolique : en se déplaçant physiquement et en s’affichant publiquement aux côtés du haut commandement dirigé par Paraison, Ottawa le reconnaît de facto comme interlocuteur.
Un choix de lieu et de sujet stratégique
Le siège de la PNH comme lieu de rencontre, et les sujets abordés — sécurité et appui canadien —, renforcent ce message implicite. C’est une forme de légitimation par la présence. Pour Paraison, confronté aux turbulences géopolitiques, cette visite est une bouffée d’oxygène.
Une coopération vitale
Pour la PNH, dépendante du soutien extérieur, cette rencontre prouve que les canaux vitaux de coopération, notamment avec le Canada, restent ouverts. Ottawa considère, à ce stade, Vladimir Paraison comme l’interlocuteur en place pour la sécurité d’Haïti — une reconnaissance de fait, peut-être temporaire, mais lourde de sens.
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