Le gouvernement Fils Aimé, loin des promesses initiales, navigue désormais en eaux troubles.
Une frange significative du secteur privé retire sa confiance au pouvoir, accusant celui-ci de servir avant tout un cercle restreint et, plus grave encore, de favoriser les gangs qui étranglent le pays.
L’instrumentalisation politique des drones apparaît comme un symptôme alarmant de cette dérive.
L’arrivée de Laurent Saint-Cyr à la tête du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) ne rassure pas :
Sans changement radical, c’est la capture totale de l’État qui se profile, au profit d’intérêts privés visant des monopoles plutôt qu’une économie saine.
Cette dérive ouvre la porte à une collusion toxique.
Dans ce chaos, les gangs prospèrent grâce au vide sécuritaire : ils tuent, pillent et rançonnent en toute impunité.
Une question brûlante s’impose : certains acteurs économiques pactisent-ils, même indirectement, avec ces criminels, en partageant des profits macabres au mépris de toute éthique ?
Pendant ce temps, certains responsables politiques semblent s’enrichir.
Le grand perdant de cette équation perverse demeure le peuple haïtien, pris dans un étau cruel entre des intérêts privés prédateurs, des gangs sanguinaires et un pouvoir démissionnaire.
La collusion tacite entre pouvoir économique, politique et crime organisé est un poison mortel pour l’avenir du pays.
L’urgence est absolue : il faut que toutes les forces vives du pays se ressaisissent pour une action concertée et courageuse, centrée exclusivement sur le bien commun et le rétablissement urgent de l’État de droit.
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