Le Département d’État américain a accusé, via un communiqué publié sur X, des membres du Conseil présidentiel de transition (CPT) haïtien de corruption visant à déstabiliser le pays, tout en saluant ceux ayant résisté.
Dans une entrevue exclusive accordée à Ayibopost, Fritz Alphonse Jean a vivement démenti ces allégations, les qualifiant d’« irrespectueuses » et de « narratif des proches du pouvoir ».
Des rumeurs persistantes évoquaient un montant de 3 millions de dollars pour remplacer le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé, ce que Jean rejette fermement, soulignant qu’aucun vote n’a eu lieu.
Washington a réitéré son soutien à la coopération entre le CPT et le Premier ministre.
Pour Fritz Alphonse Jean, il s’agit d’une ingérence américaine répétée, qui complique une transition déjà qualifiée d’illégitime et d’inefficace.
Haïti, sans dirigeants élus, fait aujourd’hui face à :
- Une insécurité gangréneuse, avec 90 % de Port-au-Prince sous contrôle des gangs ;
- Une crise humanitaire aiguë frappant des millions de citoyens ;
- Une impasse politique, le CPT échouant sur ses missions clés : rétablir la sécurité et organiser des élections crédibles.
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