Haïti, en proie à des crises politiques, sociales et sécuritaires chroniques, est au bord de l’effondrement. Les rues de Port-au-Prince sont le théâtre de manifestations massives, exprimant l’exaspération d’un peuple exigeant sécurité et une rupture radicale avec les échecs des transitions passées.
L’État, fragilisé, ne contrôle plus le territoire, laissant les gangs imposer leur loi. La population, prise entre violences policières et criminalité, vit dans la terreur. Dans ce chaos, des négociations secrètes s’engagent entre acteurs locaux et internationaux pour une nouvelle transition.
Les précédentes transitions, marquées par l’instabilité et la corruption, ont nourri la défiance des Haïtiens envers leurs dirigeants. Aujourd’hui, la société exige une refonte profonde du système, et non un simple réajustement politique.
Les prochains jours seront cruciaux : soit les autorités rétablissent un minimum d’ordre, soit elles s’effondrent, ouvrant une période encore plus incertaine. Le statu quo est intenable, et la menace d’un chaos total grandit.
Pour réussir, la nouvelle transition doit être inclusive, portée par une réelle volonté de changement et répondre aux attentes de sécurité, de justice et de démocratie. La communauté internationale doit soutenir – sans imposer – une solution haïtienne durable.
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