Alors que le pays est contrôlé par les gangs armés qui, chaque jour, gagnent en confiance en défiant les forces de l’ordre, l’actuel président du Conseil présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean, a pris l’avion pour la Jamaïque. Un voyage officiel qui n’apportera rien au pays, estiment certains qui veulent pour preuve la visite de son prédécesseur à l’Élysée (Paris), Leslie Voltaire, qui n’était pas du tout utile.
Serrer la main des dirigeants étrangers, se faire prendre en photo à leurs côtés, voilà l’obsession des dirigeants haïtiens. L’ancien gouverneur de la banque centrale vient allonger la liste, par ce voyage prétendument important pour le pays, des hommes et femmes politiques épris par la politique spectacle, la culture du paraître, le show médiatique.
En tout cas, le pays est à l’agonie et son soi-disant numéro un ne trouve mieux à faire que balader. Ce qui laisse comprendre que l’État est réellement complice du phénomène des gangs armés qui terrorisent la population, qui chassent de chez eux les paisibles citoyens.
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