Depuis sa création en avril 2024, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a été présenté comme une lueur d’espoir pour le peuple haïtien, une promesse de renouveau capable de restaurer l’ordre et de préparer le terrain pour des élections démocratiques.
Pourtant, un an après sa mise en place, il est impératif de dénoncer l’inefficacité criante de cette institution, qui n’a pas su répondre aux défis colossaux auxquels notre pays est confronté.
L’insécurité grandissante, les violences systématiques, les massacres et les déplacements forcés de populations sont autant de signes alarmants de la détérioration continue de la situation en Haïti.
Chaque jour, les citoyens vivent dans la peur, témoins d’une violence qui semble se banaliser, tandis que les institutions, censées garantir la sécurité et la justice, s’effondrent sous le poids de l’inaction et de l’indifférence.
Les élites politiques, déjà largement critiquées pour leur incapacité à gouverner efficacement, semblent plus préoccupées par le partage du pouvoir que par le bien-être des citoyens.
Cette obsession pour les postes et les privilèges détourne l’attention des véritables enjeux et des besoins fondamentaux de la population.
Les promesses de changement se sont rapidement dissipées face à une triste réalité : l’absence de leadership courageux et visionnaire.
Il est temps d’ouvrir les yeux sur l’urgence d’un nouveau leadership capable de sortir Haïti de cette impasse.
Nous avons besoin de figures qui, au lieu de s’accrocher à des intérêts personnels, s’engagent véritablement à défendre les droits et les aspirations des Haïtiens.
Un leadership qui place la sécurité, la justice et le développement au cœur de ses priorités, et qui œuvre avec transparence et intégrité.
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