Le lundi 24 mars 2025 marquera une nouvelle date sombre dans l’histoire d’Haïti. Plus d’une vingtaine de blessés et plusieurs corps sans vie découverts à Delmas 19 et sur l’autoroute de Delmas témoignent d’une violence insupportable qui s’est intensifiée dans les zones de Delmas 29 à 33.
Les détonations résonnent comme une symphonie tragique d’un pays en proie à l’angoisse et à l’incertitude, tandis que des milliers de familles fuient des quartiers qui se transforment en zones de guerre.
Sous le regard impassible de neuf conseillers présidentiels et d’un Premier ministre visiblement déconnecté des réalités du terrain, la situation ne fait qu’empirer.
La force multinationale, censée apporter un soutien, reste silencieuse, tandis que la Police Nationale d’Haïti (PNH) apparaît débordée, incapable de répondre à la crise.
La fuite des familles, l’effondrement des infrastructures, et le recul de l’État face à la violence soulèvent une question cruciale : jusqu’à quand ce pays fonctionnera-t-il en mode survie ? Qui portera enfin la responsabilité de cette tragédie face à un peuple laissé à lui-même ?
Il est devenu urgent que les dirigeants haïtiens, ainsi que la communauté internationale, prennent conscience de l’ampleur de la crise.
Le temps de l’inaction est révolu. Les citoyens haïtiens méritent un leadership fort, des réponses concrètes et une réelle volonté de restaurer la sécurité et la dignité dans leur quotidien.
La peur ne doit pas être le seul héritage que nous laissons aux générations futures. Il est temps de reconstruire, de rétablir l’espoir et d’affirmer que la vie peut, et doit, triompher de la terreur.
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