L’insécurité en Haïti atteint des sommets, et le Secrétaire d’État à la Sécurité publique, Mario Andrésol, est sous le feu des critiques.
Ancien Directeur Général de la Police Nationale, son retour était censé apporter un souffle nouveau à la lutte contre la criminalité.
Cependant, plusieurs mois après sa nomination, l’absence de résultats tangibles pousse à s’interroger sur son efficacité.
Les gangs continuent de s’étendre, et sa voix, jusque-là inaudible, interroge.
Le poste de Secrétaire d’État ne doit pas être un symbole vide. Andrésol doit faire preuve d’un leadership fort, visible, capable de rassurer une population traumatisée par la violence.
Les Haïtiens ne réclament pas des discours, mais des actions concrètes.
Chaque jour qui passe sans réponse renforce le sentiment d’abandon, alors que des vies sont perdues et des quartiers désertés.
Si Andrésol ne peut pas relever ce défi, il serait sage de reconnaître ses limites, donc de démissionner. La sécurité nationale exige des actes, pas des étiquettes.
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