La nomination de Sterline CIVIL à la tête du Fonds national de l’éducation d’Haïti suscite une vive controverse.
Ce choix s’inscrit dans un contexte où le système éducatif haïtien souffre de graves problèmes, notamment des arriérés de salaires pour les 17 000 enseignants du secteur public.
Les salaires mensuels des enseignants sont très inférieurs à celui de CIVIL, qui percevra 650 000 Gourdes, une situation jugée scandaleuse par de nombreux acteurs du milieu éducatif.
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Les questions concernant la gestion financière opaque du Fonds et l’absence d’audits publics soulignent des pratiques de favoritisme et de népotisme, héritées du passé politique du pays.
Malgré les promesses de transparence et de modernisation, les doutes persistent sur la capacité de CIVIL à remédier aux maux chroniques de l’éducation haïtienne, exacerbant ainsi la défiance envers les institutions éducatives.
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