En cette période où la crise économique et sociale s’intensifie, le gouvernement de facto d’Alix Didier Fils-Aimé a pris une décision pour le moins controversée : dépenser plus d’un milliard de gourdes pour les fêtes de fin d’année. Ce choix soulève des questions profondes sur les priorités de l’État.
Il s’agit d’un État déconnecté des réalités vécues par les Haïtiens. Alors que le pays fait face à des problèmes structurels tels que l’insécurité, la pauvreté croissante et le manque d’accès aux services de base, cette flamboyante allocation budgétaire apparaît comme un symbole d’irresponsabilité et d’insensibilité.
De plus, l’absence de justification de ce décaissement, même en février, soulève des interrogations sur la transparence et la responsabilité du gouvernement. Dans un contexte où la confiance du public envers les institutions est déjà fragilisée, le silence des autorités ne fait qu’accentuer le sentiment de méfiance.
Les citoyens ont le droit de savoir comment leur argent est utilisé, surtout lorsque des besoins urgents et fondamentaux demeurent insatisfaits. La question qui se pose alors est : quels sont les véritables objectifs de ce gouvernement ?
Il est impératif que le gouvernement reconsidère ses priorités et engage un dialogue ouvert avec la population. La véritable paix et la stabilité se construisent sur des fondations solides d’écoute, de respect et de prise en compte des réalités du peuple.
Il est temps de passer des feux d’artifice aux actions concrètes, d’une dépense ostentatoire à une gestion éclairée des ressources nationales.
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