Les Nations unies ont indiqué, ce vendredi 19 août, avoir débloqué des fonds d’urgence pour aider à répondre aux besoins humanitaires en Haïti, où la population est en proie à la violence des gangs.
Le chef de l’aide humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, a débloqué 5 millions de dollars (près de 5 millions d’euros) du Fonds central pour les interventions d’urgence de l’ONU, a indiqué son porte-parole à Genève, Jens Laerke, aux journalistes.
« Niveau élevé d’insécurité »
Ces fonds permettront de soutenir les activités des agences humanitaires de l’ONU sur place et de venir en aide ainsi à plus de 100.000 personnes. « Le niveau élevé d’insécurité entrave l’accès des acteurs humanitaires aux personnes» qui ont besoin d’aide, a-t-il par ailleurs indiqué. Depuis juillet, des centaines de personnes ont été tuées lors des violences qui ont eu lieu entre des gangs de Cité Soleil, dans la banlieue de la capitale haïtienne Port-au-Prince, selon l’ONU. De nombreuses autres ont été blessées ou portées disparues. Jens Laerke a également signalé que les gangs recrutent des enfants. En outre, a-t-il dit, « la violence sexuelle est endémique».
L’ONU estime que près de 280.000 personnes sont directement touchées par cette situation de violences entre les gangs de Cité Soleil. Selon l’ONU, 1,5 million de personnes sont « piégées dans les quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince contrôlés par les gangs ». « Ils sont pris au piège. Ils ne peuvent pas s’aventurer à l’extérieur en raison de cette violence », a insisté Jens Laerke.
Une crise politique qui perdure
Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux à Port-au-Prince, séquestrant des personnes de toute origine socio-économique et de toute nationalité. Au moins 155 enlèvements ont été commis en juin, contre 118 au mois de mai, selon le Centre d’analyse et de recherches en droits humains. Haïti est englué dans une crise politique depuis plusieurs années et l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021 a profondément aggravé la situation. Les gangs jouissent en outre d’une large impunité et les violences se sont multipliées ces dernières années.
Les Nations unies ont indiqué vendredi 19 août avoir débloqué des fonds d’urgence pour aider à répondre aux besoins humanitaires en Haïti, où la population est en proie à la violence des gangs.
Le chef de l’aide humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, a débloqué 5 millions de dollars (près de 5 millions d’euros) du Fonds central pour les interventions d’urgence de l’ONU, a indiqué son porte-parole à Genève, Jens Laerke, aux journalistes.
«Niveau élevé d’insécurité»
Ces fonds permettront de soutenir les activités des agences humanitaires de l’ONU sur place et de venir en aide ainsi à plus de 100.000 personnes. «Le niveau élevé d’insécurité entrave l’accès des acteurs humanitaires aux personnes» qui ont besoin d’aide, a-t-il par ailleurs indiqué. Depuis juillet, des centaines de personnes ont été tuées lors des violences qui ont eu lieu entre des gangs de Cité Soleil, dans la banlieue de la capitale haïtienne Port-au-Prince, selon l’ONU. De nombreuses autres ont été blessées ou portées disparues. Jens Laerke a également signalé que les gangs recrutent des enfants. En outre, a-t-il dit, «la violence sexuelle est endémique».
L’ONU estime que près de 280.000 personnes sont directement touchées par cette situation de violences entre les gangs de Cité Soleil. Selon l’ONU, 1,5 million de personnes sont «piégées dans les quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince contrôlés par les gangs». «Ils sont pris au piège. Ils ne peuvent pas s’aventurer à l’extérieur en raison de cette violence», a insisté Jens Laerke.
Une crise politique qui perdure
Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux à Port-au-Prince, séquestrant des personnes de toute origine socio-économique et de toute nationalité. Au moins 155 enlèvements ont été commis en juin, contre 118 au mois de mai, selon le Centre d’analyse et de recherches en droits humains. Haïti est englué dans une crise politique depuis plusieurs années et l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021 a profondément aggravé la situation. Les gangs jouissent en outre d’une large impunité et les violences se sont multipliées ces dernières années.
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