« An n kore agrikilti ak travay, pou n gen plis sekirite », est le thème de la célébration de la fête de l’agriculture et du travail, ce 1er mai 2022.
« Les travailleurs et travailleuses jouent un rôle important dans l’économie du pays », soutient le ministre des affaires sociales et du travail, Pierre Ricot Odney, lors du lancement des activités de célébration, au MUPANAH, vendredi 29 avril 2022.
Si la fête du travail en Haïti a un goût de paradoxe vu le niveau de chômage dans le pays, mais aussi les conditions de travail pénibles, le ministre du travail tente de rassurer, en donnant la garantie que son ministère va continuer à déployer des efforts pour accompagner les ouvriers et ouvrières.
Des ministres, des directeurs généraux, des responsables des forces de l’ordre, tous ont défilé dans les jardins du MUPANAH, lors de cette conférence.
« Le 1er mai est une date très significative pour le pays tout entier », indique le ministre de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural, Bredy Charlot. Le ministre revient sur le rôle qu’a joué l’agriculture dans l’économie haïtienne à une époque donnée, où elle représentait plus de 60% de l’économie haïtienne. Il salue les valeureux agriculteurs qui, malgré les conditions difficiles auxquelles ils font face, continuent de travailler la terre pour subsister et nourrir la population.
Haiti s’apprête à célébrer la fête de l’agriculture et du travail dans un contexte très difficile. Le premier ministre de facto n’en disconvient pas. « Nous traversons une situation difficile dans notre vie de peuple, caractérisée par l’insécurité et une inflation grandissante », déclare Ariel Henry.
Le chef de la primature fait un clin d’œil aux journaliers et ouvriers qui se défoncent et utilisent leurs forces de travail pour renforcer la production industrielle en Haïti.
« Nous continuons de croire que l’agriculture représente l’un des principaux secteurs capables de libérer le potentiel de croissance économique de la nation, réduire les disparités de revenus, les flux migratoires, stabiliser la gourde et réduire l’inflation », déclare le chef de la primature.
Dans l’intervalle, les ouvriers et ouvrières du textile annoncent deux journées de mobilisation, les 1er et 2 mai 2022, pour réclamer 1500 gourdes comme salaire minimum.
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