Le ministère colombien des affaires étrangères affirme que trois des ex-militaires colombiens, exécutés par les forces de l’ordre haïtiennes ont été incinérés en catimini par les autorités étatiques pour dissimuler des preuves. Ces soldats morts, faisaient partie du commando qui a débarqué à la résidence de Jovenel Moise dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021.
Depuis juillet 2021, les corps de Duberney Capador Giraldo, Javier Mauricio Romero Medina et de Miguel Garzón sont entre les mains des autorités haïtiennes. Le Ministre de la justice de l’époque, Liszt Quitel avait promis de les rapatrier en Colombie sous l’insistance de leurs familles. Mais, le 22 mars 2022, les corps ont été réduits en cendres en toute discrétion sans être renvoyés en Colombie.
Lors d’une interview exclusive avec le journal américain, The Miami Herald, un représentant des anciens soldats colombiens accusés dans le meurtre de l’ex-président, Jose Espinosa a déclaré que les corps de ses frères d’armes pourraient révéler les preuves de torture et d’exécution.
En Octobre 2021, le Consul honoraire de Colombie à Port-au-Prince, Julio Santa avait rencontré le Ministre de la Justice, Liszt Quitel, pour réitérer la demande d’assistance judiciaire des ex-militaires colombiens détenu en Haïti après avoir été soupçonnés dans l’assassinat de l’ex-président haïtien, Jovenel moise.
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