Rien n’est encore clair pour Ariel Henry. En effet, le Premier ministre haïtien ne sera pas bien accueilli à la Cité de l’Indépendance, le 1er janvier 2022. Winter Etienne, chef de file d’un groupe armé dénommé « Les révolutionnaires » a prévenu qu’Ariel Henry ne pourra pas participer aux activités liées à la fête de l’Indépendance aux Gonaïves. Un ouvrier blessé par balle lors de la construction du stand officiel, des tirs nourris sont entendus à Raboteau et une voiture de police incendiée à la veille de la fête. La facture est salée !
Cela fait déjà 17 ans depuis que des rebelles aux Gonaïves avaient donné du fil à retorde à l’ancien président Jean-Bertrand Aristide qui voulait célébrer les 200 ans de l’Indépendance nationale à la quatrième ville du pays. Le défunt président Jovenel Moïse, de son vivant, a été souvent contraint de ne pas se rendre aux Gonaïves. MUPANAH a été, entretemps, le théâtre de ces fêtes nationales restreintes.
Cette dernière semaine de l’année civile 2021, Ariel Henry qui a annoncé la célébration en grande pompe de la fête de l’Indépendance aux Gonaïves, se trouve entre le marteau et l’enclume.
Des organisations à Saint Marc menacent de bloquer la ville pour empêcher Ariel de réaliser son vœu le plus cher. Entretemps la ville hôte de l’événement est en effervescence.
Si la situation d’insécurité à Martissant est le cadet des soucis de ce gouvernement, se rendre aux Gonaives demeure sa priorité première.
Toutes les unités spécialisées de la police nationales et les membres de l’armée sont mobilisées pour permettre à Ariel Henry et son gouvernement de célébrer à la place d’armes des Gonaïves les 218 ans de l’Indépendance, Martissant demeure depuis des mois, un abattoir et un fleuve de sang.
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