Cent jours après son arrivée à la tête de la Police nationale d’Haïti (PNH), Vladimir Paraison peine à convaincre. Son bilan est sombre : aucune avancée notable dans la lutte contre les gangs, une insécurité persistante, et une population toujours prise au piège de la violence armée.
À Delmas, les enlèvements contre rançon se multiplient. Dans le Bas-Artibonite, les habitants vivent dans la terreur permanente, abandonnés à leur sort. Malgré quelques opérations policières médiatisées, les résultats restent loin d’être concluants. Des agents de police continuent de tomber sous les balles, révélant l’improvisation et le manque de stratégie dans les interventions.
Loin d’un redressement espéré, la situation sécuritaire s’est encore détériorée. Sous le commandement de Paraison, la PNH semble débordée, sans moyens réels ni volonté affirmée de reprendre le contrôle du territoire. Les gangs, eux, poursuivent leur expansion, défiant l’État sans crainte.
Si Vladimir Paraison avait suscité un mince espoir de changement, son passage aux commandes de l’institution policière n’a été jusqu’ici qu’une continuité d’inefficacité, dans un pays où la sécurité reste un luxe inaccessible pour la majorité.
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