Malgré les tensions internes et les appels à un changement de gouvernance,
les membres du Conseil présidentiel de transition (CPT) n’ont pas réussi à procéder à la révocation du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.
En toile de fond, une pression diplomatique américaine s’impose comme un frein à leur autonomie décisionnelle.
La position claire des États-Unis contre tout bouleversement gouvernemental a figé le processus.
Ce nouvel épisode illustre la faiblesse politique du CPT, perçu de plus en plus comme un organe sans pouvoir réel,
soumis aux directives de Washington.
Alors que le pays traverse une crise sécuritaire, humanitaire et institutionnelle majeure,
l’impuissance des conseillers à agir renforce l’idée d’une gouvernance téléguidée.
Pour de nombreux observateurs, cette dépendance à l’égard des partenaires internationaux
ternit la crédibilité de la transition.
L’enjeu dépasse désormais le politique pour toucher au symbole :
qui détient réellement le pouvoir en Haïti ?
Pendant ce temps, la population, frappée par une crise sécuritaire et humanitaire persistante, attend des actions concrètes.
Le blocage politique complique davantage la mise en œuvre de réformes urgentes, notamment la préparation de futures élections.
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