Dans un contexte marqué par l’insécurité, la crise politique et le blocage institutionnel qui minent la vie quotidienne des citoyens, cette semaine pourrait marquer une étape cruciale dans la nouvelle orientation de l’État haïtien.
Mercredi, lors du Conseil des ministres, un remaniement devrait être annoncé, avec des mesures susceptibles de toucher le cœur même de l’administration publique.
Plusieurs directeurs généraux, nommés sous la gouvernance de l’ancien Premier ministre Ariel Henry, voire depuis plus longtemps, seraient sur le point d’être remplacés.
Certains d’entre eux sont soupçonnés d’entretenir des liens financiers avec des groupes criminels qui sèment la terreur au sein de la population.
Face à la gravité de la situation, le Conseil présidentiel de transition et le Premier ministre entendent agir sans délai.
Parallèlement, l’hypothèse d’un remaniement ministériel partiel est également évoquée.
La réalité est que certains ministres n’ont pas su faire preuve d’efficacité, ni dans la gestion du dossier sécuritaire ni dans la mise en œuvre de politiques publiques capables d’alléger la misère du peuple.
Or, à un moment où Haïti a besoin d’un gouvernement porteur de vision, de professionnalisme et d’intégrité, les citoyens attendent bien plus qu’un simple changement de noms et de visages.
Un remaniement purement cosmétique ne suffira pas.
Il faudra nommer des responsables compétents et courageux. Sinon, le risque est de retomber dans le cycle habituel : de nouveaux noms pour les mêmes échecs.
Haïti mérite un remaniement qui ne soit pas seulement politique, mais aussi moral et structurel. C’est à ce prix que le peuple haïtien pourra retrouver l’espoir.
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