Lors d’une interview récente, Fritz Alphonse Jean affirme ne pas comprendre le texte de l’avant-projet de Constitution.
Pourtant, il avait lui-même approuvé le décret lançant le référendum.
Une contradiction qui interroge.
Un geste contradictoire
L’actuel coordonnateur du Conseil présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean, est, de toute évidence, l’un des hommes politiques les plus contradictoires de sa génération.
🗨️ « Je ne comprends pas l’avant-projet de Constitution », a-t-il déclaré à cinq journalistes.
Pourtant, le 24 juin 2015, en Conseil des ministres, il a approuvé le décret lançant le processus référendaire autour de ce même document.
Cette incohérence flagrante soulève de sérieuses questions sur sa posture politique.
Un doute sur son leadership
❓ Comment un dirigeant peut-il soutenir un texte aussi fondamental tout en avouant publiquement qu’il n’en comprend pas le contenu ?
Cette déclaration remet en cause :
- sa crédibilité personnelle
- la légitimité du processus constitutionnel
- la cohérence du leadership à la tête du Conseil présidentiel
Une gouvernance hésitante nuit à toute tentative de réforme sérieuse.
Une méthode de gouvernance décriée
Pour plusieurs observateurs, sa position illustre :
- une absence de vision claire
- un style politique improvisé
- une ambigüité inquiétante dans ses prises de décision
Dans un pays en crise, où la refonte des institutions est cruciale, une telle légèreté envoie un signal alarmant.
Haïti ne peut se permettre des dirigeants qui ne maîtrisent pas les outils de la transition.
L’avant-projet de Constitution mérite un véritable débat citoyen, mais il exige surtout des leaders :
- lucides
- cohérents
- engagés sincèrement dans la reconstruction institutionnelle
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