Le légendaire Hôtel Oloffson, monument historique emblématique de Port-au-Prince, a été réduit en cendres dans la nuit du 5 au 6 juillet. Face à l’émotion nationale et internationale suscitée par cet acte, le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé a exprimé, dans un communiqué daté du 7 juillet, sa vive indignation, qualifiant l’événement de « crime contre la nation ».
Un symbole culturel détruit
Lieu mythique, mêlant histoire, art et mémoire, l’Oloffson avait accueilli écrivains, journalistes et artistes du monde entier. Sa destruction symbolise bien plus que la perte d’un bâtiment : c’est une attaque contre l’identité culturelle haïtienne.
Des mots forts, mais aucune action concrète
Mais derrière les mots forts du gouvernement, l’impuissance à garantir la sécurité se confirme. La Primature dénonce l’escalade des violences des groupes armés, désormais capables de viser les symboles du pays sans crainte. Le communiqué évoque une volonté de réagir, de « mobiliser toutes les ressources », mais aucun plan clair n’est présenté, ni sur la sécurisation du patrimoine, ni sur la reprise du contrôle des zones affectées.
Un appel à la conscience nationale
« Vous avez allumé un feu qui réveillera la conscience d’un peuple debout », conclut le texte gouvernemental. Reste à voir si cette conscience nationale, que l’État appelle de ses vœux, pourra émerger sans action réelle, face à une violence qui consume tout sur son passage, y compris les repères de la mémoire collective.
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