Le 11 mai dernier, le référendum en vue de la réforme constitutionnelle n’a pas eu lieu. Alors que le Conseil présidentiel de transition ainsi que le gouvernement d’Alix Didier Fils-Aimé annonçaient, à grands renforts de publicité, sa tenue à cette date. C’était juste, à l’évidence, un mensonge de plus.
En réaction, des organisations haïtiennes de défense des droits humains ne cessent de demander des comptes aux soi-disant autorités, qu’elles accusent d’ignorer une étape importante en ce qui concerne le retour à l’ordre constitutionnel. Alors que les membres du CPT s’enferment dans leur mutisme, sans daigner fournir des explications aux citoyens, ces organisations exigent qu’un rapport détaillé sur l’échec du référendum soit rendu public.
Tout compte fait, les élections, comme l’avaient déjà prédit des observateurs avisés, n’auront pas lieu à la fin de cette année. C’est ce qui explique d’ailleurs les manœuvres déjà mises en branle par les membres du conseil présidentiel de transition, en vue d’une rallonge de leur mandat. Le peuple haïtien ne doit pas donner de prime à l’incompétence.
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