L’échec retentissant de la tournée internationale d’Enex Jean-Charles, censée propulser son image présidentielle sur la scène continentale, marque un tournant décisif dans sa carrière politique.
Ce naufrage, prévisible au regard de son parcours marqué par des rendez-vous manqués avec la démocratie, révèle une soif de pouvoir inextinguible, souvent satisfaite à l’ombre des régimes autoritaires.
Originaire du Nord-Ouest, Jean-Charles a su s’installer dans les couloirs du Palais national, transformant sa servilité en credo.
Sa carrière se résume à une longue métamorphose au service des autorités en place, sans distinction, tant qu’elles flirtaient avec l’autoritarisme.
Présent depuis le coup d’État de 1991, il a légitimé les dérives des régimes successifs, de ceux d’Alexandre à Martelly, sa « plume servile » prête à saper les fondements de l’État de droit.
Son obsession pour la Constitution de 1987 et sa nostalgie pour l’ordre duvaliériste l’ont poussé à encourager les présidents à contourner le Parlement, favorisant un système de gouvernance par décret.
Une méthode anti-démocratique visant à concentrer tous les pouvoirs entre les mains de l’exécutif, piétinant ainsi l’équilibre des pouvoirs.
Aujourd’hui, Jean-Charles tente d’imposer un projet constitutionnel sur mesure, utilisant son rôle de coordonnateur du Comité de pilotage de la conférence nationale comme tremplin électoral.
Son objectif : instaurer une nouvelle Constitution pour pérenniser un système autoritaire et potentiellement ouvrir les portes de la présidence.
Cependant, Enex Jean-Charles ne sera pas le refondateur qu’il espérait, mais plutôt l’incarnation d’une trahison permanente, le fossoyeur des aspirations démocratiques d’un peuple en quête de justice.
Son heure du jugement, politique et peut-être judiciaire pour haute trahison, approche à grands pas.
📲 Ne ratez rien avec Hebdo24
Recevez directement nos dernières nouvelles
sur votre téléphone via notre chaîne WhatsApp officielle.
Rejoindre la chaîne WhatsApp Hebdo24
Discussion about this post