Plus d’un mois déjà depuis que le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a été investi dans ses fonctions de Premier ministre. Qu’a fait son gouvernement ? Rien, sinon des promesses. Pourtant, l’actuel chef de la Primature ne dispose pas de « temps de grâce », vu l’urgence de la situation qui requiert des résultats concrets en matière de sécurité, notamment.
Alix Didier Fils-Aimé, comme son prédécesseur avant lui, ne dispose pas de baguette magique. C’est un fait. Mais, en Haïti, chaque jour est une éternité pour les nombreuses familles jetées dans les camps de fortune, dans les rues, à cause de la violence des gangs armés. Ainsi, le Premier ministre a le devoir d’agir vite, très vite, pour soulager un tant soit peu la misère de la population. Mais, malheureusement, Alix Didier Fils-Aimé ne fait que multiplier les promesses de sécurité, de mesures visant à démanteler les gangs armés. Mais, au fond, rien n’est fait. Les bandes criminelles se renforcent, gagnant de plus en plus de territoires.
Après plus d’un mois de gouvernance, l’on garde en mémoire les « plats chauds » distribués par le Premier ministre à quelques familles déplacées. Poudre aux yeux ! Pour lutter contre l’insécurité, contre la crise humanitaire, contre la corruption…, aucune vraie mesure n’a été prise, aucune action posée. Des paroles, des paroles que des paroles !
L’augmentation du « Ti kat » des policiers n’a pas donné lieu, du moins pas encore, à un renforcement de présence des forces de l’ordre dans les rues. Bien au contraire, la population de certains quartiers est plus que jamais laissée-pour-compte. À quand la fin des fausses promesses ? Voilà une question qui demeure sans réponse.
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