La violence continue de frapper durement les forces de l’ordre en Haïti
Dans le département de l’Artibonite, trois agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO) – Jean Louis Daniel, Dareus Daniel et Fegensly Mertus – ont été tués dans une attaque attribuée à des gangs lourdement armés, selon des sources policières.
Une réponse institutionnelle jugée insuffisante
Face à cette nouvelle tragédie, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a publié un communiqué exprimant sa « plus ferme condamnation » et ses condoléances aux familles des victimes. Le CPT a affirmé avoir instruit le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, également chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), de « mobiliser toutes les ressources nécessaires » pour faire la lumière sur les faits.
Mais alors que les policiers tombent les uns après les autres, que les gangs s’enracinent et que l’insécurité s’intensifie, les critiques pleuvent sur l’inefficacité du gouvernement et sur l’inaction du Conseil.
Un « budget de guerre » sans effet sur le terrain
Le fameux « budget de guerre » promis par le président Fritz Alphonse Jean, censé renforcer la lutte contre les gangs, semble n’avoir eu aucun effet concret sur le terrain.
Indignation et impatience au sein de la population
Les notes de sympathie se succèdent, mais les actions concrètes tardent à venir. Dans les rangs de la population et même au sein de la police, la frustration monte. Beaucoup s’interrogent : combien de morts faudra-t-il encore pour que l’État passe enfin à l’action ?
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