À l’occasion de la 24ᵉ édition des « Mardis de la Nation », le ministre haïtien des Affaires étrangères, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, a attribué l’échec de son mandat à des pressions extérieures, pointant du doigt l’administration Trump aux États-Unis et le gouvernement dominicain de Luis Abinader.
Selon ses déclarations, ces deux pays auraient saboté plusieurs initiatives diplomatiques haïtiennes.
Washington est accusé d’avoir ignoré le projet « LOI HELP/HOPE », tandis que Santo Domingo aurait bloqué, sous l’impulsion du président Abinader, toute tentative de résolution de la crise bilatérale.
Cette sortie intervient alors que la gestion du ministre est largement critiquée pour son manque de vision, d’initiative et de résultats tangibles. Peu d’actions concrètes ont été entreprises pour redorer l’image d’Haïti à l’international ou renforcer ses alliances.
De nombreux observateurs dénoncent une gestion hasardeuse, marquée par des improvisations et une incapacité à défendre les intérêts haïtiens sur la scène régionale.
Plutôt que d’assumer ses responsabilités, Jean-Baptiste semble chercher des boucs émissaires. Une attitude qui, selon plusieurs analystes, révèle davantage son incompétence que l’existence d’un complot international.
Son départ apparaît désormais comme une nécessité politique, afin de relancer une diplomatie haïtienne proactive et tournée vers des solutions durables.
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