L’alerte lancée contre l’accord signé entre le gouvernement haïtien et Vectus Global mérite d’être entendue avec gravité.
Ce contrat remettrait à une société privée étrangère – qualifiée de « mercenaire » – le contrôle des douanes, ports, aéroports et même de la DGI.
Une telle délégation de souveraineté n’est pas anodine : elle touche au cœur même de l’État, à sa capacité de gérer ses finances, ses frontières et l’identification de ses citoyens.
Au-delà des aspects techniques, c’est une question de survie nationale qui est posée.
Quels recours existeraient en cas d’abus ? Quels garde-fous contre la dérive sécuritaire ?
L’opacité du contrat nourrit les soupçons et accentue la méfiance d’une population déjà fragilisée.
Haïti a besoin d’appuis, certes, mais non au prix d’un abandon de sa souveraineté.
Les voix qui s’élèvent doivent être entendues : l’avenir du pays ne peut se décider dans l’ombre.
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