Des enquêteurs du Fonds National de l’Éducation (FNE) se sont réunis pour dénoncer des pratiques inacceptables au sein de l’institution.
Dans le cadre du programme d’Appui à l’Emploi et à la Formation (PAEF), ces professionnels critiquent non seulement le traitement salarial déplorable et les retards de paiement, mais aussi l’incohérence des organisateurs du programme, qui attribuent des subventions à des parents d’élèves déplacés en raison de l’insécurité.
Les enquêteurs, qui n’ont pas encore reçu le montant de 25 000 gourdes pour leur enquête, soulignent une réduction salariale drastique, dix fois inférieure à celle des enquêtes précédentes.
Selon plusieurs témoignages, c’est la première fois que le FNE connaît un tel délabrement, suscitant des doutes sur la compétence de sa direction.
Ces enquêteurs lancent un ultimatum : si les salaires ne sont pas réglés dans les 24 heures, des actions de protestation pourraient suivre.
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